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[TEST] The Invincible : vaguement interactif, mais prenant et contemplatif

mardi 21 novembre 2023, 21:19 , par NoFrag
On vous parle de The Invincible depuis un moment. Dès son annonce, il nous avait attirés par son esthétique très léchée, avec ses paysages faisant un peu penser à Mars. Mais lorsque notre cher Fcp avait pu mettre la main sur la version preview l’année dernière, il n’avait franchement pas été emballé, et les séances de diapo l’avaient laissé de marbre. Avec la version finale, on savait donc qu’on n’allait pas s’orienter vers un fast-FPS, et on ne s’est pas trompé: c’est un walking sim pur et dur, très orienté sur la narration et l’exploration.
Genre: walking sim | Développeur: Starward Industries | Éditeur: 11 bit studios | Plateforme: Steam, Epic Games Store, GoG | Configuration recommandée: Processeur Ryzen 7 5800x / Intel Core i7 10700, 16 Go de RAM, Radeon 6600XT / Nvidia GTX 1660 Ti | Prix: 29,99 € | Langues: Anglais, sous-titres en français | Date de sortie: 06/11/2023 | Durée de vie: entre 6 et 7 heures
Test réalisé sur une version fournie par l’éditeur

Immersif et crédible
The Invincible nous met dans la peau de Yasna, une cosmonaute fraîchement débarquée sur Regis III, une planète faisant un peu penser à Mars. Elle est à la recherche d’une partie de son équipage, qui faisait des recherches scientifiques sur d’étranges structures métalliques. Heureusement, elle n’est pas complètement seule, puisqu’elle est en liaison radio permanente avec son chef, resté dans le vaisseau en orbite. Pour que l’héroïne que l’on incarne découvre les événements en même temps que le joueur, un coup de scénario dans la tronche lui fait perdre la mémoire à court terme. Comme c’est pratique! Néanmoins, l’histoire, tirée du roman éponyme de Stanisław Lem est franchement prenante – si l’on adhère au genre –, et j’ai beaucoup apprécié son déroulement et ses rebondissements. Les déplacements, typiques du walking-sim, sont donc relativement lents. Par exemple, même si l’on dispose d’un sprint, il n’est pas possible de sauter. Lorsqu’un obstacle se dresse devant nous, si une indication contextuelle s’affiche, on aura alors la possibilité de le franchir, en cliquant sur la touche idoine. On pourra également faire des choix de dialogue – parfois en temps limité –, qui influeront sur le cours de l’histoire. Difficile de se prononcer sur les différentes branches et sur leurs impacts dans l’aventure, mais ce qui est sûr, c’est que plusieurs fins plus ou moins heureuses sont possibles. Si on avait trouvé l’enchaînement des tirades très peu convaincantes ou naturelles dans Killer Frequency, elles ne m’ont ici jamais posé problème. Au contraire, j’ai été complètement absorbé par les échanges, d’ailleurs très bien interprétés. Même si le thème est complètement différent, on peut tout à fait rapprocher The Invincible de Firewatch, dont il reprend les quelques éléments de gameplay, et même certains gimmicks. À noter qu’il y a quelques passages en véhicule que l’on pilote « librement », dans lesquels on nous permet parfois de choisir entre deux chemins, mais dont les différences ne semblent pas majeures ni déterminantes pour la suite de l’aventure.

Réussite artistique
Vous l’avez déjà sans doute remarqué, The Invincible est beau. Très beau. Tout d’abord, il y a les paysages, parfois à couper de souffle, de Regis III. On alterne entre canyons étroits et zones ouvertes, voire des étendues à perte de vue. La direction artistique est une très grande réussite, et comme pour Scorn, dans un autre registre, je me suis arrêté à plusieurs reprises, afin de contempler la scène proposée par les développeurs. Les équipements, véhicules et différents modules humains, avec leur design rétrofuturiste des années soixante, sont également très bien réalisés et tout à fait cohérents avec l’univers du jeu. La musique est aussi de bonne facture. Toujours discrète, très atmosphérique, elle est même parfois absente, laissant uniquement le bruit des pas et du vent accompagner le joueur. Côté technique, c’est presque un sans-faute, car les performances sont excellentes – même s’il n’y a pas tant de choses à afficher que ça. Par exemple, sur mon PC portable doté d’un Core i5 12500H, de 32 Go de RAM et d’une RTX3060, il tournait en 1440p tout à fond, DLSS qualité à 60 FPS constants. J’ai juste rencontré quelques petits bugs de textures qui ne se chargeaient pas correctement et restaient pixelisées, mais qui ont été corrigés quelques jours après la sortie.

Un voyage contemplatif et narratif
The Invincible est un walking sim, et rien de plus. Mais il le fait très bien: d’une part, l’aspect narration est vraiment convaincant, notamment avec des dialogues à choix multiple bien interprétés et très fluides, et d’autre part il y a son côté esthétique. La direction artistique est superbe, que ce soit pour la planète ou pour les éléments rétrofuturistes que l’on utilise et que l’on rencontre. Une franche réussite, qui nous emmènera aisément sur six à sept heures de voyage, si l’on est sensible à ce type de gameplay lent et contemplatif.
Si vous souhaitez obtenir The Invincible sur Steam, notre partenaire Gameplanet propose toujours le code promo SPACEFRAG, permettant d’avoir une réduction de 19 % sur le jeu, donnant un prix d’un peu moins de 25 €.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
https://nofrag.com/test-the-invincible-vaguement-interactif-mais-prenant-et-contemplatif/

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