Test : Paranormasight : The Seven Mysteries of Honjo met le thriller à l'ordre du jour

Que l’année avait mal débuté pour Square Enix: dans un coup du sort ironique, Forspoken fut une déception aussi prédictible que son nom l’indiquait. Fort heureusement, les 330 jours restants se sont avérés beaucoup moins désenchantés pour l’éditeur: Octopath Traveler 2, Theatrhythm Final Bar Line, Final Fantasy XVI, Star Ocean 2 Remake se sont imposés comme autant de témoignages réussis de l’hégémonie de la firme sur des genres variés à la popularité indéniable au Japon (rythme, JRPG, action RPG), mais aussi avec les années, en Occident. Pourtant, s’il y a un style principalement japonais sur lequel Square Enix ne s’était jamais réellement positionné, c’est bien le visual novel. Ses principaux représentants, Capcom (Ace Attorney), Mages (Steins;Gate, Chaos;Head & Child), Aquaplus (Utawarerumono) ou Spike Chunsoft (Danganronpa, Zero Escape, AI: The Somnium Files) n’auraient jamais imaginé que l’ogre insatiable se lance dans un genre pourtant si confidentiel. Dans une tentative en coup d’éclair, Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo est annoncé le 8 février pour une sortie un mois plus tard, le 9 mars. Affilié à des noms relativement méconnus pour établir la firme dans un genre qu’elle a sciemment esquivé pendant plusieurs décennies, le visual novel aux relents horrifiques a réussi à s’imposer comme l’un des plus chiadés et prenants d’une année pourtant marquée par la sortie de l’excellent Anonymous;Code.