Manipulations, mensonges et techniques de connards chez Blizzard : un témoignage à charge d’un ancien employé

Hier, Chris Sayers, un ancien employé de Blizzard, qui travaillait sur Overwatch 2, a partagé son expérience au sein de l’entreprise lorsqu’il y officiait. Évidemment, c’est un témoignage à charge, d’une seule personne, sans aucune nuance ni contexte, et même s’il ne fait aucun doute que le management de Blizzard n’a pas attendu Microsoft pour être de sacrés connards, il faut tout de même rester prudent sur toutes ces affirmations. Néanmoins, son récit n’est pas dénué d’intérêt.
Il nous raconte que six mois après son embauche, le management lui a proposé le poste de Lead VFX Artist dans l’équipe des cosmétiques, en charge des skins et des emotes. Pour lui, c’était une aubaine, puisqu’on lui promettait une promotion, accompagnant la prise de responsabilité de plusieurs personnes. Mais curieusement, alors que ce genre de poste est a priori crucial pour Blizzard, puisque les cosmétiques sont la raison d’exister du jeu, on ne peut pas dire qu’il ait été vraiment chouchouté. En effet, il explique qu’à peine en place, ils ont dû se séparer d’un proche collaborateur qui restait en télétravail pour des raisons familiales, mais qu’en grands seigneurs, ils ont laissé quelqu’un d’autre annoncer son licenciement pour le ménager. Évidemment, il a dû prendre en charge ses anciennes tâches, puisqu’on refusait d’embaucher de nouveaux collègues, augmentant drastiquement sa charge de travail. D’autre part, on repoussait toujours le moment où il aurait sa fameuse augmentation, jusqu’au jour où, plusieurs moins plus tard, les RH lui apprennent qu’il avait mal compris, et que rien n’était prévu de ce côté-là. Pour finir, au moment où il choisit de démissionner, on lui annonce qu’il a interdiction de travailler chez un concurrent pendant trois mois, tout en n’ayant aucune compensation financière. Merci le droit du travail aux US.
Avec une proposition pareille, difficile de faire plus attractif.
Encore une fois, on rappelle qu’un seul témoignage ne veut pas dire que la situation est systématique, ou que les faits se sont réellement déroulés comme il le prétend – même si on n’a pas de mal à y croire. Mais cette expérience nous montre surtout qu’il faut vraiment être méfiant sur ce qu’on signe lorsque l’on se fait embaucher dans une boîte, notamment outre-Atlantique…
Si vous voulez plus de détails, vous pouvez retrouver le récit complet directement sur X, ou un peu mieux mis en page sur ce type de site.