Test : Unicorn Overlord : Vanillaware égousse le tactical

Si Vanillaware jouit d’une certaine hégémonie auprès des esthètes, c’est avant tout pour son style graphique unique et mnémonique, mais aussi pour ses diverses tentatives réussies dans le genre beat them all, avec des propositions aussi diverses et variées que Dragon’s Crown, Muramasa & Odin Sphere. Ce n’est qu’avec le quasi visual novel 13 Sentinels Aegis Rim, son dernier essai en date, que le studio a pu démontrer un certain savoir-faire narratif avec un changement total de cadre, cette fois-ci porté sur la science-fiction et le voyage dans le temps. La réussite totale de cet essai prouve alors que, malgré l’emphase habituelle du studio sur ses boucles de gameplay au détriment d’une histoire parfois succincte, Vanillaware peut et sait raconter. Dans ce contexte, Unicorn Overlord s’attend comme une licorne, avec sa promesse d’allier à la fois stratégie en temps réel, système de combat automatisé et narration basée dans un univers purement fantasy, dans la plus grande tradition du studio. Que clarté soit faite: l’ex-équipe de développeurs issus d’Atlus n’a encore jamais fait un seul faux-pas. Assurons directement la sentence: l’heure n’est toujours pas à l’erreur de parcours.