Test : Star Wars Outlaws : est-ce que le crime paie ?

Explorer les bas-fonds de la Guerre des Étoiles est un vieux rêve de fan, ironiquement ravivé par l'annulation tragique de Star Wars 1313 au début des années 2010. À l'époque, Disney était accusé de tous les maux et non sans cause, puisque quand la souris a racheté LucasArts, elle a débranché l'équipe vidéoludique pour sous-traiter la franchise chez Electronic Arts. Pourtant, un nouvel espoir devait encore surgir. Avec The Mandalorian, Kathleen Kennedy montre un intérêt particulier pour le crime intergalactique et ses réseaux véreux de chasseurs de primes, d'officiers impérieux à la morale particulièrement douteuse, et de vieilles figures historiques invoquées pour étoffer la contre-histoire d'un univers jusqu'ici dominé par l'éternel conflit entre Jedis et Siths. S'il nous manque quelques années de contexte, impossible de ne pas voir en Star Wars Outlaws l'aboutissement vidéoludique de cette nouvelle dynamique. Mais Ubisoft Massive peut-il arriver à faire oublier le concept même de Star Wars 1313, mort pour nos péchés et canonisé au rang de saint des saints?