Après son rachat, Microsoft découvre que Blizzard développait un jeu de survie : il licencie 1 900 employés en représailles

En fin de semaine dernière, on apprenait que Microsoft, bien loin d’être le grand sauveur du méchant Bobby Kotick que beaucoup imaginaient, avait licencié 1 900 employés chez Activision-Blizzard et dans la branche Xbox (dont fait partie ZeniMax/Bethesda). D’après les informations de nos confrères de The Verge, cela représente environ 8 % de la branche dédiée aux jeux vidéo. Quelques détails sur la répartition ont été partagés par un autre confrère, KAMI, via son compte X. Il nous dit notamment que 30 % du staff de Sledgehammer Games, qui a travaillé sur Call of Duty: Modern Warfare III, aurait été débarqué, tout comme 10 % de celui de High Moon Studios, qui a participé à l’élaboration de précédents opus de la série. On peut également apercevoir que les studios Treyarch, Raven ou encore Infinity Ward n’ont pas été épargnés, même si aucun chiffre n’est avancé.

Quelques jours plus tard, on apprenait par le bais de GameInformer, que le jeu de survie de Blizzard, annoncé il y deux ans, avait été purement et simplement annulé. Les raisons invoquées sont un « problème de moteur », et on comprend bien pourquoi. À l’origine, le prototype était développé sous Unreal Engine, mais les têtes pensantes ont décidé de basculer sur Synapse, un moteur maison, initialement prévu pour les plateformes mobiles… Quelle bonne idée! Ajouté à cela, la myriade de jeux de survie chiants comme la mort apparaissant à gauche et à droite, c’était sans doute la meilleure chose à faire pour éviter un nouveau flop à la Diablo Immortal. Pourtant, nos confrères de PC Gamer rapportent des propos contradictoires, en provenance d’anciens proches du dossier. Selon eux, le projet était « trop cool », il allait « être absolument génial » et « très beau », voire même avoir « un impact important sur l’industrie ». Cependant, il faut remettre ces petites phrases dans le contexte: elles proviennent d’interviews d’il y a deux ans, au moment où l’annonce venait d’avoir lieu, et il fallait lancer la hype.
Quoi qu’il en soit, ces annulations et licenciements nous rappellent que l’industrie vidéoludique est avant tout une histoire de finances, bien avant une quelconque vision artistique…