Test : One-Punch Man : World frappe au portefeuille

Après s'être généreusement vautré sur consoles avec A Hero Nobody Knows, la franchise One-Punch Man signe son grand retour dans l'industrie vidéoludique. Avec un jeu de combat rincé de plus? Grands dieux non; en l'an 2024, la poule aux œufs d'or des éditeurs peu consciencieux, c'est le modèle gacha, roi du pétrole mobile. Des loteries affriolantes aux graphismes léchés, mais pas autant que le modèle économique, toujours prêt à essorer votre livret A. Si vous voulez le personnage de vos rêves (ou juste le dernier avatar en date, qui sera presque obligatoirement le plus balèze pour vous pousser à la consommation), il faudra compter sur dame Chance ou lui graisser la patte avec quelques deniers. "Quelques". Vous l'aurez compris, One-Punch Man: World a salarié beaucoup de comptables pour infiltrer sa monétisation dans les moindres recoins de sa formule action-RPG.